Des ateliers emblématiques

Sculpte

Devenu une véritable tradition, l’atelier Sculpte, mené depuis de nombreuses années avec différents publics par Christophe Blancard et Frédéric Papritz, sculpteurs, est une initiation aux techniques de l’assemblage de pièces de bois et métal à partir de matériaux de récupération (chutes de métal, bois flotté…).

Les participant.e.s s’approprient les techniques afin de pouvoir travailler et combiner les pièces choisies et ainsi construire leur propre sculpture. Ils et elles font donc appel à leur imagination pour réaliser des créations individuelles ou collectives qui contribuent à étoffer un « bestiaire » au gré des reconductions de cet atelier. 

Step

Autre habitué, Cheikh Sall, danseur et comédien, mène régulièrement des ateliers step au centre desquels est placée la transmission de la percussion corporelle. Sans accessoires, l’attention est focalisée sur l’ensemble des tonalités que peut produire le corps humain.

Le step est accessible à tous, son enseignement permet une meilleure connaissance de soi : travail sur la dissociation des membres, l’équilibre, la synchronisation, la construction rythmique et le travail d’écoute. Chaque participant peut s’approprier la discipline selon ses propres compétences et y ajouter sa touche personnelle.

Le step concilie l’esthétisme du geste et la précision du rythme. Ainsi se créent de véritables chorégraphies dont les gestes engendrent la production de rythmes.

Retour sur les ateliers passés

2022

FEMMES DU SUD

Projection d’une maquette de film issue des ateliers théâtre portés par Pina Wood d et Ugo Gasiglia a auprès de l’association de femmes du quartier de Saint Louis; Femmes du Sud. –

Pendant une année, ces femmes des quartiers Nord ont été impliquées dans une réflexion centrée sur la figure de la DRAG QUEEN.

Papiers sur les murs

Papier sur les murs – Fresque monumentale –

Ludovic Ameline et Mathilde Fages en partenariat avec le Centre Social Les Musardises dans le cadre du dispositif quartier d’été de la Préfecture égalité des chances.

Capture de ville

Travail photographique et plastique, autour du portrait et du paysage.

Une collaboration entre les artistes Caroline Selig & Paloma De Barbarin avec les femmes et enfants du Centre social de la Castellane. (15ème).

Du papier sur les murs

mené par Caroline Sury et Ludovic Ameline de La gangue avec un groupe de  10 jeunes en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

Un travail de dessin, peinture et découpage avec une attention prêtée aux rapports d’échelle et à la symétrie, suivi d’un collage dans l’espace public et de la création d’une restitution en stop-motion à découvrir bientôt !

Contes utopiques

mené par Léo Derivot, photographe avec un groupe de  15 jeunes en partenariat avec la Mission locale des 15ème et 16ème arrondissements de Marseille et de l’AAJT (Association d’Aide aux Jeunes Travailleurs) 

Ce projet de conte photographique sur le thème du rêve a pour objectif de rendre compte d’une expérience humaine où écoute et échange sont les fondements de réalisations modelées par les apports des participants sur le monde tel qu’ils le sentent, le monde tel qu’ils le voient.

Aménagement du conteneur des Jardins du Cœur

mené par Catherine Cocherel, plasticienne du végétal avec des membres de l’Atelier Chantier d’Insertion des Restos du Cœur en partenariat avec les ateliers Sud Side

À la Savine, zone urbaine située à l’orée d’une pinède, il s’agissait d’intégrer le conteneur – objet métallique imposant – qui fait office de local technique aux Jardins du Cœur. Pour ce faire, Catherine Cocherel a proposé une scénographie végétale et mené les travaux d’aménagement accompagnée par Lézarap’art et les membres du Jardin d’insertion. En résultent une structure métallique qui pourra soutenir des plantes grimpantes, une pergola recouverte de canisses pour faire de l’ombre et un superbe muret enduit de chaux.

2021

Journées européennes du patrimoine : ateliers textiles

Lézarap’art a ouvert ses portes samedi 18 septembre 2021 de 10h à 18h pour proposer un focus sur le textile et le programme Les Gestes de deux mains, organisé dans le cadre du dispositif C’est mon patrimoine de la DRAC PACA en partenariat avec le Château Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode :

  • Restitution des ateliers tissage menés par Delphine Dénéréaz avec des groupes des Centres sociaux de La Castellane et Les Bourrely
  • Atelier tissage proposé aux visiteurs et présentation des différentes formulations de teintures végétales qui ont créé la gamme de couleurs des tissus utilisés
  • Workshop L’Alchimie des couleurs proposé par Laetitia Conti : observer les réactions chimiques des mordants végétaux ou minéraux à travers une série d’expérimentations créatives 

À (re)découvrir également, les restitutions des ateliers amateurs organisés par Lézarap’art, mais aussi les ateliers de deux de nos artistes résidentes Lézarap’art associées (ARLA), France Cadet et Marie-Lucie Poulain, et leurs nouvelles créations.

Les Gestes de deux mains

en partenariat avec le Château Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode 

dans le cadre de l’édition 2021 du dispositif DRAC C’est mon patrimoine 

Le programme Les Gestes de deux mains vise à sensibiliser de façon vivante et impliquante les publics à l’artisanat textile en leur faisant découvrir savoir-faire traditionnels et inspirations contemporaines. Il s’agit d’explorer notre patrimoine vivant et populaire autour de procédés de fabrication textile. À la recherche de savoir-faire oubliés du tissage, de la broderie et de la teinture, Les Gestes de deux mains entend provoquer la rencontre entre trois artistes contemporaines aux pratiques complémentaires qui revisitent ces procédés en travaillant avec l’air du temps en créant des pièces responsables et résolument urbaines : Laetitia Conti – plasticienne coloriste, Delphine Dénéréaz – designer textile et Anaïs Beaulieu – brodeuse urbaine. 

Variation végétale [Création d'une fresque participative et collective]

mené par Laetitia Conti avec 48 enfants entre 6 et 11 ans et 5 adultes en partenariat avec le Centre social de La Solidarité avec le soutien de la Politique de la Ville – Métropole Aix-Marseille-Provence

Lors de ces ateliers, inspirés de l’œuvre de Ashley Marie – en axant moins le travail sur la superposition de couleurs, d’ombres et de lumières que sur le motif et le pattern, il s’agissait de convoquer une pratique individuelle, de faire appel au geste de chacun pour aboutir à une finalité collective, dans un esprit de citoyenneté.

En employant une technique mixte (peinture aérosol, création et utilisation de pochoirs, collages, modelage, recyclage), le groupe a réalisé un polyptique de 9 panneaux recyclés à partir de meubles destinés à la déchetterie.

Carton rouge

mené par Lise Couzinier, plasticienne et photographe

avec des femmes et enfants des Aygalades

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Depuis des années, des décharges sauvages pullulent dans différents endroits de la ville de Marseille, et le quartier des Aygalades, situé dans le 15ème arrondissement, n’est pas épargné. Ce quartier, dont le nom signifierait en occitan « eau abondante » en raison de la présence d’un nombre important de fontaines et même d’une cascade, associe l’ancien village à une vaste zone de collines, partiellement déserte, montant jusqu’à l’un des premiers sommets du massif de l’Étoile. Mais ce cœur villageois proche de la nature est pollué par endroits par des encombrants : entre matelas, éviers, frigos, télés, portes et meubles en tous genres… ce sont des dépotoirs improvisés qui grandissent à ciel ouvert.

L’idée était donc, non seulement de rechercher une esthétique dans ce désordre, mais aussi et surtout de proposer un projet artistique engagé qui pourrait faire sens.

Le projet Carton rouge, initialement prévu au printemps 2020 et finalement étalé de janvier à avril 2021 (covid), aborde l’environnement sous l’angle des déchets et de l’occupation de l’espace public. Accompagné.e.s par l’artiste, les habitant.e.s sont encouragé.e.s à se faire explorateur.rice.s de leur quartier et à s’interroger sur ses dysfonctionnements. À travers la mise en scène photographique (un carton rouge tendu vers un élément à signaler), l’idée est de révéler l’anomalie, de mettre en lumière l’erreur insérée dans le paysage, la pollution visible ou invisible.

Il s’agissait d’abord d’initier des rencontres avec les familles fréquentant le centre social afin de créer des échanges et une libre circulation des idées. Première étape du projet, l’atelier tawashis, organisé à Lézarap’art pendant l’été 2020, était, surtout, l’occasion d’une première rencontre entre les participant.e.s et l’artiste, lors de laquelle cette dernière a pu présenter sa démarche et des premiers liens ont pu se nouer. Le mot japonais « tawashis » désigne des éponges écologiques, économiques et ludiques fabriquées à partir de chaussettes seules ou usées. Au détour de l’apprentissage collectif de cette technique de tissage rassembleuse, ce sont des sujets divers qui ont pu être discutés : en premier lieu les problématiques liées à l’industrie textile et à la surconsommation, mais aussi les habitudes de consommation et voies d’amélioration, ou encore la place qu’occupent les activités culturelles et artistiques.

S’en sont suivis plusieurs mois d’incertitudes et de complications liées à la crise sanitaire. Pour y pallier, les actrices du projet – l’équipe de Lézarap’art, la référente enfance-famille du Centre social L’Olivier Bleu, les femmes du centre social et l’artiste – ont imaginé ensemble une alternative numérique leur permettant de partager leurs photos sur un blog. Lorsque les ateliers ont enfin pu reprendre sous la forme de rencontres et d’arpentages du quartier, c’est avec une belle implication que toutes se sont lancées. Rapidement, les participantes se sont même réapproprié le projet en imaginant d’intégrer des cartons verts pour pointer les éléments positifs à valoriser, pour ne pas se limiter à un constat alarmant, une alerte rouge, mais entrevoir des raisons de garder espoir.

Le résultat de ce travail commun est proposé dans une parution imaginée par l’artiste, inspirée de la presse écrite sportive, qui recense les cartons rouges et les cartons vers délivrés tout au long des séances.  

À l’issue de ces séances, l’organisation d’une opération de ramassage des déchets est envisagée avec les habitant.e.s du quartier, l’objectif final étant de pouvoir profiter pleinement de cet environnement retrouvé.

Collégiens et espace public 2020/2021

mené par Camille Goujon, plasticienne et vidéaste

avec une classe de 6ème et une classe de CM2

en partenariat avec le Collège Rosa Parks – professeur.e.s relais : Aurore Vial et Vincent Luby

et l’école Canet-Barbès – enseignante relai : Camille Eynaud

dans le cadre du dispositif Collégiens en espace public 2020/2021 coordonné par l’ApCAR

et s’inscrivant dans le PEAC (parcours d’éducation artistique et culturelle)

Le parcours d’éducation artistique et culturelle (P.E.A.C), émanant conjointement des ministères de la Culture et de l’Éducation, désigne le processus – jamais achevé – de sensibilisation à l’art et la culture dont tout enfant et tout jeune doit pouvoir avoir bénéficié au seuil de son entrée dans l’âge adulte. Éducation à l’art et par l’art, il s’appuie sur trois piliers : les enseignements artistiques, les rencontres avec les artistes et les œuvres, et les pratiques artistiques.

Ces interventions, avec en premier lieu une prise de contact et une présentation globale de la démarche de l’artiste, puis peu à peu une approche pratique, permettent la rencontre d’un.e artiste, d’une œuvre, d’une démarche, et l’acquisition de connaissances et de savoir-faire.

Camille Goujon, artiste plasticienne et vidéaste, organise depuis maintenant dix ans des ateliers de réalisation de films d’animations pour tous les publics et dans tous les contextes. Pour Camille Goujon, le film d’animation est l’art le plus complet qui soit : utilisant dessin, sculpture, papier découpé, marionnette, son, photo, cette technique permet de toucher à toutes les formes d’expressions artistiques tout en racontant des histoires…

L’atelier Anime-toi ! mis en place ici avec une classe de 6ème et une classe de CM2 proposait de développer le sens critique des élèves sur la construction d’un film d’animation tout en développant leur capacité à observer leur environnement quotidien, à l’appréhender à travers le travail de l’image. Les éléments qui font notre quotidien – panneaux de signalisation, enseignes, transports, infrastructures, sont autant de motifs qui, si l’on prend le temps de les interroger, peuvent devenir des points poétiques et graphiques supports à un langage cinématographique. Sur le thème Imaginer la ville de demain, chaque classe a créé, accompagnée de l’artiste, un film singulier à partir de découpages, coloriages, dessins, collages. Le diptyque formé par ces deux œuvres traduit le regard de ces jeunes sur le futur de leur environnement. 

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2020

Collégiens et espace public 2019/2020

mené par Lise Couzinier (Association Visualise), plasticienne

Enseignante/coordinatrice ULIS : Patricia Boissier

avec les élèves de la classe ULIS

en partenariat avec le Collège Alexandre Dumas

dans le cadre du dispositif Collégiens en espace public 2019/2020 coordonné par l’ApCAR

et s’inscrivant dans le PEAC (parcours d’éducation artistique et culturelle)

Le parcours d’éducation artistique et culturelle (P.E.A.C), émanant conjointement des ministères de la Culture et de l’Éducation, désigne le processus – jamais achevé – de sensibilisation à l’art et la culture dont tout enfant et tout jeune doit pouvoir avoir bénéficié au seuil de son entrée dans l’âge adulte. Éducation à l’art et par l’art, il s’appuie sur trois piliers : les enseignements artistiques, les rencontres avec les artistes et les œuvres, et les pratiques artistiques.

Lise Couzinier, artiste plasticienne, travaille depuis de nombreuses années avec des publics variés : secteurs enfants et familles de centres sociaux, personnes en situation de souffrance psychique et mentale publics scolaires. Elle créé des œuvres participatives et collectives, avec des supports et matières différentes. Ses techniques peuvent être la photographie, la sculpture ou le dessin.

L’objectif était ici, avec les élèves et pour les élèves, de créer des sculptures grandeur nature réagissant à la chaleur, essentiellement par le toucher. Des exemples concrets et des références à d’autres artistes ont été présentés aux élèves. À la fin de la première séance, des élèves avaient déjà des idées de formes et tailles de sculptures. Des croquis au tableau et sur feuille ont été dessinés. Les séances suivantes consistaient en la réalisation de ces sculptures. Alors que les séances se déroulaient correctement et que les élèves étaient réceptifs, cet élan a été coupé par le confinement. Les contraintes sanitaires étant imprévisibles et difficiles à prendre en compte dans le domaine scolaire, les élèves n’ont malheureusement pas pu finaliser leurs créations.

Ces interventions, avec en premier lieu une prise de contact et une présentation globale de la démarche de l’artiste, puis peu à peu une approche pratique, permettent la rencontre d’un.e artiste, d’une œuvre, d’une démarche, et l’acquisition de connaissances et de savoir-faire.

G.R.O.S (Groupe de recherche obsessionnel et spectaculaire) #2

mené par Pina Wood, metteuse en scène et Nelly Flecher, régisseuse son de Radio Grenouille

avec un groupe de jeunes

en partenariat avec le Centre E.P.I.D.E de Marseille (Établissement pour l’insertion dans l’emploi),

la Mission locale des 15ème et 16ème arrondissements et Radio Grenouille – Studio Euphonia

dans le cadre de l’Appel à projets Action culturelle et langue française 2019/2020

lancé par la DRAC PACA et les services de la Préfète déléguée à l’égalité des chances

avec le soutien de la Métropole Aix-Marseille-Provence et de la Fondation Abbé Pierre

L’idée de cet atelier est de construire avec les participant.e.s une émission radio performée.

Quelles sont les ressources de chacun et que sommes nous en mesure de mettre en partage ? 

À l’échelle du groupe d’abord, chacun doit trouver sa place dans une groupe, réfléchir à ses qualités de travail pour porter les autres et être efficace collectivement. 

Au-delà de cet apprentissage crucial, les participant.e.s sont amené.e.s à comprendre ce qu’ils peuvent offrir comme connaissance aux auditeurs, quelles histoires ils peuvent raconter et à qui. Il s’agit d’écrire collectivement une émission radio, de transcender l’intime, de savoir le partager ; le tout en intégrant des éléments hétéroclites : musiques, sons, interviews, définitions extraites du dictionnaire, lecture et traductions de textes, mélange des langues… pour fabriquer un objet sonore sensible.

Le travail se découpe en trois axes principaux :

  • La prise de parole en groupe : Travail sur la posture corporelle, la gestuelle, le regard, exercices d’écriture mixtes : poèmes, canevas d’émission radio, histoires personnelles.

L’accent est alors mis sur l’expression en français, sur les notions de « réception » et d’« émission ».

  • L’écriture d’un projet radio : Visite de Radio Grenouille, maitrise des outils techniques, tests de voix, improvisations au micro. Début du travail d’écriture pour l’émission radio.

 L’atelier offre aux participant.e.s la possibilité de pénétrer un studio de radio et découvrir les différents métiers liés au son et à la voix, d’entendre leur propre voix enregistrée et de l’explorer.

  • Recherche et création d’un projet radio : Ateliers sur les protocoles de débat. Organisation de la parole collective. Écoute de podcasts et d’émissions radio. Exercices sur la mise en œuvre d’une interview (micro-trottoir) : Comment poser une question ? Comment mettre à l’aise un interlocuteur pour obtenir un contenu intéressant ? Pour aller vers l’écriture d’une émission radio : scénographie du plateau radio, interview et recherche sur la pratique artistique des invité.e.s, recherche sur le sujet, mise en scène. Enregistrement du projet radio à Radio Grenouille.     

QUAND JE POSE MON OREILLE CONTRE TON NOMBRIL J’ENTENDS L’OCÉAN – Extrait : 

Pina est artiste et réfléchit à comment donner et prendre la parole. 

Elle invite des jeunes issu.e.s d’horizons divers à expérimenter l’expression de la parole intime et la notion de débat. « Si on ne maitrise pas comment l’on se présente au monde, si l’on ne travaille pas avec assiduité les mots qui définissent qui nous sommes, il y’a aura toujours quelqu’un pour le faire à notre place ». Affirmer le « je » c’est avoir une longueur d’avance sur l’opinion d’autrui. 

Au travers d’une écriture radiophonique et d’un plateau radio live, le groupe tente de lever le voile sur le vécu de chacun et de redonner dignité à leurs entrailles. – Nelly Flecher

>>> Cliquez ici pour écouter l’émission <<<

Anime-toi !

mené par Camille Goujon, plasticienne et vidéaste

avec une dizaine d’enfants de 6 à 8 ans

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

dans le cadre de l’Appel à projets Rouvrir le monde 2020 lancé par la DRAC PACA

Le film d’animation est pour Camille Goujon l’art plastique par excellence, car il mêle dessin, peinture, sculpture, son, photo, narration, film…

L’atelier Anime-toi ! a consisté en la réalisation d’un court métrage d’animation par les enfants, sur le thème de l’Afrique.

L’artiste, qui mène régulièrement des ateliers de réalisations de film d’animations collectifs expérimentaux, avait pour objectif de transmettre aux enfant chaque étape de la fabrication d’un film d’animation en papier découpé.

Ainsi, les enfants ont pu participer à la prise de son, à la mise en scène des différents animaux, personnages et paysages, et à la capture d’images.

Hip Hop

mené par Abdennour Belalit de la Compagnie Alexandra N’Possee, danseur chorégraphe

avec une dizaine de jeunes de 14 à 17 ans

en partenariat avec le Centre social de Sainte-Marthe

dans le cadre de l’appel à projets Culture et lien social 2019/2020

lancé par la DRAC PACA et les services de la Préfète déléguée à l’égalité des chances

avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre

Cet atelier a été le lieu d’un enseignement des bases de l’esprit du mouvement Hip Hop et des disciplines artistiques qui lui sont propres. 

Par la répétition de phases chorégraphiées et le survol de différentes techniques, afin de mieux s’approprier pas et développer un style qui soit propre chacun.e, les 3 demi-journées ont été suffisantes pour parvenir à la maitrise par le groupe d’une courte chorégraphie. 

Une ambiance incitatrice à danser pour soi et pour les autres s’est installée naturellement, grâce à la cohésion du groupe, la présence et l’investissement de l’équipe du Centre social de Sainte-Marthe et l’intégration rapide et facile de l’artiste. 

L’artiste a pu partager avec le groupe de jeunes, volontaires, intéressé.e.s et ponctuel.le.s, la structuration d’une proposition dansée et l’évolution de cette proposition au fur et à mesure de l’évolution des acquis et de la maîtrise du groupe. Partant de niveaux d’aisance différents, tou.te.s se sont mis au diapason pour aboutir à une chorégraphie collective.

Cette chorégraphie a fait l’objet d’une démonstration en extérieur à l’issue du stage et après la représentation d’un spectacle de la Compagnie Alexandra N’Possee. Ce moment a contribué à promouvoir au sein-même du quartier la présence de l’art, la danse, le Hip Hop et sa culture, les capacités des jeunes participant.e.s, mais aussi la rencontre et l’échange intergénérationnel.

Danse parents-enfants

mené par Julie Alamelle, danseuse chorégraphe, et Fabienne Gounon, danseuse de la Compagnie Mouvimento

avec une dizaine de parents et enfants

en partenariat avec le Centre social de Sainte-Marthe

dans le cadre de l’appel à projets Culture et lien social 2019/2020

lancé par la DRAC PACA et les services de la Préfète déléguée à l’égalité des chances

avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre

La Compagnie Mouvimento a mis en place des ateliers de danse parents-enfants à l’issue desquels a eu lieu une représentation d’un impromptu chorégraphique dans le cadre du projet Sois sage et tais-toi !

L’objectif des ateliers créatifs du Centre social de Sainte-Marthe est avant tout de permettre aux parents et enfants de partager un temps de créativité et d’imaginaire avec le support de la littérature jeunesse et la découverte de pratiques artistiques. En incorporant une notion différente, où le corps prend sa place, ce projet a insufflé une dynamique nouvelle à l’atelier.

Les ateliers enfants-parents ont proposé des espaces de bien-être par le mouvement afin de renforcer et resserrer les liens d’affection. Tout au long des ateliers, les participant.e.s ont traversé diverses propositions de mises en mouvement ludiques, en association avec le dessin, l’écriture, la méditation, le massage et l’écoute des émotions, dans un esprit de coopération.

Sculpte

avec un groupe de 6 à 8 femmes

en partenariat avec le Centre social de Sainte-Marthe

dans le cadre de l’appel à projets Culture et lien social 2019/2020

lancé par la DRAC PACA et les services de la préfète déléguée à l’égalité des chances

avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre

Initiation à la photographie

mené par Teddy Seguin

avec 6 enfants de 9 à 12 ans

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

avec le soutien de la Métropole Aix-Marseille-Provence, de 13 Habitat et de la Fondation Abbé Pierre

L’atelier a consisté en un arpentage du quartier par le groupe de jeunes accompagné.e.s du photographe, à la recherche d’endroits à (re)découvrir et de techniques photographiques à s’approprier. Le temps du projet, les jeunes sont devenu.e.s explorateur.rice.s et guides de leur quartier, immortalisé au travers de prises de vues réalisées au gré de leurs rencontres et de leurs envies. Depuis le Centre social de l’Olivier

Bleu, le groupe s’est dirigé vers la résidence le Montléric à la rencontre d’un groupe de personnes âgées. Un moment intergénérationnel où jeunes et aîné.e.s ont pu échanger sur l’histoire du quartier. L’exploration s’est poursuivie par la traverse des laitiers avec une halte à l’église des Aygalades accompagnée d’une visite commentée par le père Paul Daniel : une première pour ces jeunes qui ont pu découvrir l’édifice qui leur était inconnu. Situé au pied du massif de l’Etoile et bercé par le ruisseau des Aygalades, ce quartier a gardé une partie de son âme villageoise.

Cette déambulation appareil au poing fut pour le groupe une initiation à la photographie et une manière de redécouvrir leur cité, au milieu des tours, dans les ruelles du coeur villageois ainsi que dans les jardins partagés.

Vint ensuite pour les jeunes le moment de choisir les clichés, définir les formats et procéder aux retouches des photographies, restituées sous la forme d’un livre au format A5 de 68 pages, transformant l’ouvrage en une petite oeuvre d’art. Ce recueil de photographies nous donne à voir la cité des Aygalades sous le regard de ses jeunes habitant.e.s. Mohamed Siouani, qui y a grandi, accompagne les photographies dans un texte où il nous conte sa jeunesse, ses doutes et ses regrets mais aussi ses espoirs pour le quartier.

Lézarap’art a ouvert ses portes samedi 18 septembre 2021 de 10h à 18h pour proposer un focus sur le textile et le programme Les Gestes de deux mains, organisé dans le cadre du dispositif C’est mon patrimoine de la DRAC PACA en partenariat avec le Château Borély – Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode :

  • Restitution des ateliers tissage menés par Delphine Dénéréaz avec des groupes des Centres sociaux de La Castellane et Les Bourrely
  • Atelier tissage proposé aux visiteurs et présentation des différentes formulations de teintures végétales qui ont créé la gamme de couleurs des tissus utilisés
  • Workshop L’Alchimie des couleurs proposé par Laetitia Conti : observer les réactions chimiques des mordants végétaux ou minéraux à travers une série d’expérimentations créatives 

À (re)découvrir également, les restitutions des ateliers amateurs organisés par Lézarap’art, mais aussi les ateliers de deux de nos artistes résidentes Lézarap’art associées (ARLA), France Cadet et Marie-Lucie Poulain, et leurs nouvelles créations.

Ateliers créatifs à La Savine

mené par Koma, graffeur

avec une centaine de personnes, de tous âges

en partenariat avec le Centre social de La Savinel’École élémentaire de La Savine, la Maison du projet et  JEFCO peintures 

dans le cadre de l’Appel à projets lancé par la Soleam

Pour les ateliers créatifs à la Savine, privilégiant la participation des habitant.e.s, des séances de « remue-méninges » et de collecte de paroles ont agi en moteur d’un processus de création collectif en vue de la réalisation d’une maquette, puis d’une fresque.

De l’initiation aux bases de l’histoire du graffiti et des techniques de graffiti, à la conception et la réalisation, avec des habitant.e.s de tous âges, d’une fresque monumentale surplombant le nouveau parc de la Savine, c’est un projet malmené par la crise sanitaire qui s’est terminé en beauté !

Masques végétaux

mené par Catherine Cocherel, plasticienne du végétal

avec une dizaine d’enfants de 8 à 11 ans

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

avec le soutien de la Métropole Aix-Marseille-Provence

L’atelier consistait en la réalisation de masques végétaux. Chaque enfant a choisi une ou deux images de masques ethniques (africain, océanien, inuit, mexicain) pour s’en inspirer.

L’objectif du groupe était ici de réaliser des masques dont le pouvoir était de protéger la nature.

Chaque enfant a eu la possibilité de s’exprimer sur son rapport à la nature et ainsi de choisir un pouvoir pour son masque.

L’intention était de montrer aux enfants tout ce qu’il était possible de réaliser à partir de matériaux de récupération : un grand bocal pour donner du volume, de l’argile qui peut se réutiliser autant de fois que l’on veut, de la colle faite maison avec de l’eau et de la farine, du papier journal, des feuillages, bout de bois, coquillages, sable, graines…

Toutefois, il s’agissait également de faire entendre que même si la nature est à portée de main, « gratuite », on ne doit pas la gaspiller.

La réalisation des masques s’est faite en différentes étapes. Tout d’abord le modelage : travail en volume en faisant référence à son visage et en s’aidant des images de masques choisies. Dans un second temps, l’application du papier journal sur le volume en argile, qui deviendra le masque. Sont ensuite venues les étapes de séchage et de démoulage, réalisation des trous pour les yeux, peinture et enfin décoration des masques, avec des éléments naturels toujours. L’ensemble a été immortalisé en photos avec pour décor une œuvre de l’artiste, un grand nid végétal accueillant harmonieusement les enfants et leurs masques.

Abécédaire

mené par Koma, graffeur

avec une dizaine d’enfants de 6 à 9 ans

en partenariat avec le Centre social Les Lilas

Au cours de cet atelier, l’objectif est d’abord de dresser un panorama du graffiti depuis ses origines à partir de livres, revues et extraits vidéo pour chercher, plus particulièrement, à voir comment des artistes parviennent à produire des lettres et enchainements de lettres très variés. Cela passe bien-sûr par une initiation aux bases du vocabulaire propre à l’univers du graff.

L’objectif est ensuite d’aborder la pratique : composition de lettres, accord des couleurs.

Comme la poésie est une réappropriation de la langue, le graff se saisit de la graphie pour la réinventer. Au cours de ces ateliers, chacun.e, en fonction de son aisance, a exploré des possibilités de lettrages se rapprochant du graffiti ou du tag, au marqueur peinture (Posca) sur papier de couleur.

Ce travail autour des lettres permet de contourner les inhibitions liées chez certain.e.s à la pratique du dessin : on dessine sans vraiment se rendre compte qu’on dessins, on ne craint pas de « mal représenter ». Ce sont aussi beaucoup de notions et de sentiments qui peuvent être exprimés à travers la manière de dessiner une lettre. Ainsi, lors de ces ateliers, le temps passé avec chaque enfant est précieux pour aider à l’acquisition d’une technique mais aussi d’une légitimité dans le dessin de sa lettre. 

Tawashis [Conception d'éponges écologiques]

mené par l’équipe de Lézarap’art

avec un groupe de femmes et d’enfants

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Première étape de mobilisation dans le cadre du projet Carton rouge mené par Lise Couzinier, plasticienne et photographe, en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu et avec le soutien de la Métropole Aix-Marseille Provence et de 13 Habitat

Le mot japonais « tawashis » désigne des éponges écologiques, économiques et ludiques fabriquées à partir de chaussettes seules ou usées. C’est dans un esprit de développement durable que s’inscrit cet atelier.

En effet, cette proposition visait à réunir un groupe d’habitant.e.s du quartier des Aygalades autour de sujets cruciaux pour les générations à venir, tout en transmettant une technique de tissage rassembleuse.

La proposition de « faire » en commun, en lien avec la culture DIY (Do it yourself) et l’économie du partage, permet de mettre en lumière le malléable, le bricolage, les innovations ordinaires, et les « moyens du bord », trop souvent écartés.

Au détour de l’apprentissage collectif de la réalisation de ces tawashis, ce sont des sujets divers qui ont pu être abordés : en premier lieu les problématiques liées à l’industrie textile et à la surconsommation, mais aussi les habitudes de consommation et voies d’amélioration des participant.e.s, ou encore la place qu’occupent pour eux les activités culturelles et artistiques.

2019

Collégiens et espace public 2018/2019

mené par Doreen Vasseur, comédienne

en partenariat avec le Collège Jean-Moulin

dans le cadre du dispositif Collégiens en espace public 2018/2019 coordonné par l’ApCAR

et s’inscrivant dans le PEAC (parcours d’éducation artistique et culturelle)

Le parcours d’éducation artistique et culturelle (P.E.A.C), émanant conjointement des ministères de la Culture et de l’Éducation, désigne le processus – jamais achevé – de sensibilisation à l’art et la culture dont tout enfant et tout jeune doit pouvoir avoir bénéficié au seuil de son entrée dans l’âge adulte. Éducation à l’art et par l’art, il s’appuie sur trois piliers : les enseignements artistiques, les rencontres avec les artistes et les œuvres, et les pratiques artistiques.

Les structures de la Cité des arts de la rue, dont Lézarap’art fait partie, se sont engagées dans une action culturelle éducative et artistique pour 8 collèges de Marseille, favorisant la rencontre d’une œuvre, d’un.e artiste, d’un lieu, et l’acquisition de connaissances. Chaque intervenant.e artistique travaille en immersion dans une classe autour de la thématique de l’espace public.

Espace commun 2018/2019

mené par Adrien Maufay, scénographe,

Hadi Boudechiche, comédien

et Germain Prévost alias IPIN, artiste visuel

avec un groupe de jeunes âgés de 16 à 18 ans

en partenariat avec Acte 13 M.E.C.S.* Les Milles

* Maison pour l’Enfance à Caractère Social

2018

Sculpte

avec un groupe de femmes des 3ème, 13ème et 14ème arrondissements de Marseille

Step [Percussion corporelle]

mené par Cheikh Sall, danseur comédien

avec un groupe de jeunes âgés de 14 à 16 ans

en partenariat avec la MPT Saint Louis Campagne Lévêque

La Compagnie Croisement développe sa manière propre d’exercer la percussion corporelle.

Chaque partie du corps est considérée comme un instrument, qui permet la production de sons.

Le step crée ainsi de véritables chorégraphies dont les gestes engendrent la production de rythmes.

Composition lumineuse et peinture sous verre

Travail à partir de papier de soie et osier mené par Tooza Theis  

et de peinture sous verre mené par Marie-Lucie Poulain 

avec un groupe de femmes

en partenariat avec le Centre social Del Rio

Hip Hop et danse contemporaine

mené par Abdenour Belalit, danseur

et la chorégraphe de la compagnie Alexandra N’Possee

avec 10 jeunes âgés de 8 à 12 ans

en partenariat avec le Centre social de la Castellane

Expression culinaire [Ecriture et jeu théâtral] 2018/2019

mené par Doreen Vasseur, comédienne

avec un groupe de femmes

en partenariat avec le Centre social de la Castellane

Pop’up [Composition papier]

mené par Catherine Parmentier-Blancard, auteure illustratrice

et Marie-Lucie Poulain, plasticienne

avec 9 participants âgés de 9 à 11 ans

en partenariat avec le Centre social de Kalliste – Granière

L’illustratrice Catherine Blanchard a consacré la première partie de l’atelier à la découverte et la lecture collective de livres objets ; les enfants ont découvert la richesse multiple des formes proposées dans le monde de l’édition des « Pop’up ».  

Tous les enfants ont fabriqué individuellement un premier élément petit format puis un deuxième en format plus important en binôme.

2017

Article XIII [Construction d’objet évocateur de récits] 2016/2017

menés par Germain Prévost alias IPIN, artiste visuel et Hadi Boudechiche, comédien

avec 30 jeunes âgés de 18 à 22 ans

en partenariat avec le Centre Populaire d’Enseignement (CPE)

L’atelier Article XIII est financé par le Conseil Départemental des Bouches du Rhône dans le cadre de l’appel à projets Ensemble En Provence, le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, la Métropole Aix-Marseille Provence, la Région Provence Alpes Côte d’Azur, la Ville de Marseille, la DRAC PACA et la Préfecture pour l’Égalité des chances.

Le projet est né d’une demande du centre de formation CPE de partenariat avec Lézarap’art pour la mise en place dans un premier temps d’un atelier de création alliant les notions de récupération et de développement durable.

Suite à plusieurs rencontres et une meilleure connaissance des possibilités que l’association propose à ses publics est très vite venue l’envie d’un projet de construction associé au partage de récits alliant petites et grande histoires.  

Les jeunes suivent une formation globale dans le but d’acquérir des connaissances de bases mais aussi de retrouver confiance en eux pour une meilleure autonomie nécessaire à une intégration réussie. 

C’est en construisant une maquette de jeu de bille inspirée par une carte de la ville que les participants construisent différents parcours où leurs récits (ceux des difficultés pour accéder à certains endroits, mais aussi ceux des opportunités qu’une grande ville peut offrir) prennent forme grâce aux techniques de récupération et détournement d’objets, de construction en volume et d’écriture des cartes à réponses multiples.

Il s’agit ici, par une approche ludique d’envisager les contraintes, les entraves que peut rencontrer un individu pour se déplacer, circuler dans la ville, dans le monde ; de créer par le jeu des difficultés à surmonter, pour passer « d’une rive à l’autre ».

Comment dans un labyrinthe semé de pièges progresser de frontières en frontières, d’arrondissement en arrondissement, de titre de séjour en titre de transport. – Hadi Boudechiche

Percussion corporelle

mené par Cheikh Sall, danseur et comédien de la Compagnie Croisement

en partenariat avec le Centre social Saint Louis Campagne Lévêque

La Compagnie Croisement développe sa manière propre d’exercer la percussion corporelle, elle n’utilise pas d’accessoires, mais se concentre sur l’ensemble des tonalités possibles produites par le corps humain.

Chaque partie du corps est considérée comme un instrument, qui permet la production de sons différents.

Sculpte

avec 6 participants âgés de 13 à 17 ans

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

2016

Sculpte

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

Vous êtes ici... entre fiction et réalité [Expression orale, écriture et montage sonore] 2015/2016

mené par Doreen Vasseur, comédienne et metteure en scène,

accompagnée de Nelly Flecher, intervenante Radio Grenouille

avec un groupe de 8 collégiens du Collège Rosa Parks

organisé sur le temps libre des mercredis après-midi

Partenaire principal : l’AFEV* avec le soutien du Conseil Départemental des Bouches du Rhône dans le cadre de 13enpartage

L’objectif était de redécouvrir les lieux et gestes du quotidien afin de les mettre en jeu et de créer des pastilles sonores mêlant l’imaginaire des jeunes à celui de l’artiste Doreen Vasseur.

*Association pour la Fondation Étudiante pour la Ville, l’AFEV a pour but la mobilisation d’étudiants bénévoles dans des actions de solidarité, notamment dans les quartiers en difficulté.

>>> Découvrez l’ensemble des créations sonores en cliquant ici <<<

Signalétique [Construction bois, peinture et pochoir] 2015/2016

mené par Adrien Maufay, constructeur-scénographe

et Lucas Etiévant, artiste visuel

avec un groupe de femmes de La Savine

en partenariat avec le Centre social de La Savine

et avec le soutien de la Logirem

Cet atelier pour la création d’une signalétique « extraordinaire » s’est déroulé sous la forme d’une visite du quartier avec les participantes suivie de cinq ateliers. Les maquettes créées et les photographies de celles-ci ont été exposées au Centre social de La Savine en avril et juin 2016.

La construction a été finalisée en novembre et installée sur site en décembre 2016.

Costumes

mené par Marie-Lucie Poulain, plasticienne

et Virginie Breger, costumière

en partenariat avec le Centre social de La Savine

avec le soutien de la Logirem

Création de costumes pour la fête de quartier organisé sous forme de parade par le Centre social de La Savine et Générik Vapeur.

Step [Percussion corporelle]

mené par Cheick Sall et Mourad Bouhlali

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Ici… [Ecriture autour de la Cité des arts de la rue]

mené par Lézarap’art

et le Détachement International Muerto Coco

avec la collaboration du Centre social L’Olivier Bleu

et Roger de Palabra Andalouse (association des Aygalades)

dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, le samedi 17 septembre 2016

Les participant.e.s ont emprunté un parcours défini en relevant par écrit des détails, des événements étonnants, des sensations. Seule consigne donnée : commencer chaque phrase par « Ici, … », puis lire à haute voix son texte afin de l’enregistrer au fil du parcours. Le montage de la matière sonore issue de l’atelier est fait en post production par Muerto Coco.

2015

Conte sauvage [Arts plastiques et écriture]

mené par Marie-Lucie Poulain et Karine de Barbarin, plasticiennes,

avec la complicité de Virginie Perrin de l’Association C’est la Faute à Voltaire

avec 7 enfants

en partenariat avec le Centre social du Grand Saint Antoine

Les enfants ont participé à l’écriture collective d’un conte dans lequel chaque enfant devient l’un des personnages.

En parallèle plusieurs panneaux ont été peints sur des supports plastiques laissant passer la lumière à travers les différentes couches de couleurs.

Ribambelles

écrit par Karine de Barbarin

mené par Karine de Barbarin et Marie-Lucie Poulain, plasticiennes,

et Sylvain Ohl, constructeur

avec 12 enfants âgés de 8 à 10 ans

en partenariat avec le Centre social de La Savine

Fresque du local jeunes des Aygalades [Peinture au pochoir et pistolet à eau pigmentée]

mené par Germain Prévost alias IPIN

et Lucas Etiévant, artistes visuels

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Suite au succès de l’atelier Fat Poch organisé par Lézarap’art en 2013, les jeunes du Centre social L’Olivier Bleu ont communiqué leur souhait de faire appel aux mêmes artistes pour donner une seconde jeunesse au mur du local jeunes des Aygalades.

À partir de la technique du pochoir au scotch et de projection d’eau pigmentée au pistolet à eau, les jeunes et enfants du quartier ont réalisé une fresque personnalisée et originale.

Sculpte

mené par Christophe Blancard et Gauthier Le Rouzic

avec 4 jeunes

en partenariat avec la Maison de l’Apprenti (13015)

Sous les jardinières [Création de jardinières, plantation]

mené par Hadi Boudechiche, comédien

et Adrien Maufay, scénographe avec la complicité de Julien Nadreau, architecte paysagiste,

pour ses conseils avisés pour les étapes de plantations

avec 11 enfants

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Les enfants ont dessiné, construit puis décoré les jardinières qui ont pris place devant le Centre social.

En parallèle, des séances de plantations et jardinages et une visite aux Jardins ouvriers et familiaux du Castellas ont été organisées dans une volonté de sensibilisation à la flore.

Technique de découpage d’un support plié en accordéon afin de créer des guirlandes de personnages en papier ; puis réalisation d’une farandole en tissu grandeur nature dessinée à partir de la silhouette des enfants participants.

2014

Sculpte

mené par Adelin Schweitzer et Christophe Blancard

avec 8 jeunes participants âgés de 12 à 15 ans

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

TRONCHES [Peinture sur torchons]

mené par Karine de Barbarin et Marie Lucie Poulain

avec 12 participants âgés de 7 à 9 ans

en partenariat avec le Centre social du Grand Saint Antoine

L’atelier de peinture sur torchons fait partie d’un projet itinérant et international créé par k2b. En amont de l’atelier, le groupe d’enfants a visité l’exposition VISAGES à la Vieille Charité en compagnie des artistes intervenantes.

Les participant.e.s ont travaillé sur le thème du portrait à partir de prise de vue photo et rétroprojection, afin d’être familiarisé avec le dessin et l’agrandissement.

Une première exposition des torchons a eu lieu dans le cadre de Estaqu’arts en juin 2014. Ils ont été valorisés auprès d’un large public lors de la 14ème édition du festival Petit Art Petit avant d’être intégrés à la grande collection itinérante initiée par k2b.

Initiation au light painting

mené par Lucas Etiévant et Lewis Marc

en partenariat avec le Centre social de l’Estaque

Tatoueurs de rue [Construction et manipulation d’outils de peinture pour le sol]

écrit et mené par la Cie Trasphalt T.P, Alain Casset, constructeur et comédien et Julien Lemonnier, comédien et musicien

avec 7 jeunes âges de 11 à 13 ans

en partenariat avec le Centre social Grand Saint Antoine

Les tatoueurs de rue transforment les pensées perdues, les idées de la rue en traces de peinture sur le sol de ciment ou de bitume de la ville. La compagnie fabrique ses instruments pour produire ses propres traces, ses sons, ses couleurs et ses formes spécifiques.

Step [Percussion corporelle]

avec 9 jeunes des Aygalades âgés de 15 à 18 ans

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Ce(ux) qui nous entoure(nt) [Expression théâtrale]

imaginé avec Constance Biasotto (Bazar Palace) et Marie Sautereau, animatrice en arts plastiques à l’ESAT des Chrysalides

avec 14 participants âgés de 20 à 60 ans

en partenariat avec les E.S.A.T. (Établissements et services d’aide par le travail) Les Lierres, Les Ormeaux et Les Chrysalides

Avec le soutien du Conseil Général des Bouches du Rhône (13 en partage)

À travers une suite de d’ateliers, deux groupes de travailleur.se.s en situation de handicap de Marseille et Bouc-Bel-Air ont participé à une dizaine de séances programmées entre novembre 2012 et février 2013. L’expérience s’est renouvelée en 2014 du mois de janvier au mois de juin.  

Objectifs de l’atelier :

– Développer de la confiance en soi et au groupe (approche à la fois individuelle et collective)

– Sensibilisation aux arts de la rue à travers la découverte de la Cité des Arts de la rue et la rencontre privilégiée avec ses habitant.e.s.

– Rencontre avec d’autres travailleur.se.s en situation de handicap. Une dizaine de travailleur.s.es des deux ESAT ont été directement ou indirectement impliqué.e.s dans le projet. Les proches des participant.e.s se sont déplacé.e.s en nombre à l’occasion de la représentation publique du 25 avril 2014 qui s’est déroulée à la Cité des arts de la rue.

2013

Jeu des 7 familles #3

mené par Marie-Lucie Poulain et Karine de Barbarin

avec 12 avec enfants âgés de 7 à 8 ans

en partenariat avec le Centre social Grand Saint Antoine

Un jeu des 7 familles a été réalisé à partir d’un travail de mise en scène, de portraits photographiques, et de techniques de collages et retouches peintures.

Fat Poch [Pochoir et peinture au canon]

mené par Germain Prévost alias IPIN et Lucas Etiévant

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Sous la forme d’un chantier participatif, 700 kg de peinture ont été projetés sur la façade Nord de Lézarap’art. Les jeunes participant.e.s ont proposé leur “touche finale” lors d’une intervention très applaudie. Techniques utilisées : peinture au canon et pochoirs.

Jeux des 7 familles #1 et #2 [Arts plastiques]

mené par Marie Lucie Poulain et Karine de Barbarin

avec 12 enfants âgés de 7 à 9 ans

en partenariat avec le Centre social Kalliste Granière

Deux grands jeux des 7 familles ont été réalisés par à partir de techniques de collages, peintures et dessins.

Sculpte

avec 11 participant.e.s de 11 à 14 ans

en partenariat avec l’AFEV* et le Centre social La Martine

*Association pour la Fondation Étudiante pour la Ville, l’AFEV a pour but la mobilisation d’étudiants bénévoles dans des actions de solidarité, notamment dans les quartiers en difficulté.

Chaque participant.e a réalisé sa sculpture sur le thème des supers héros en s’inspirant d’une bande dessinée imaginée au préalable au centre social.

Les réalisations ont été exposées au Parc Billoux dans le cadre de la Fête des Solidarités Locales organisée par l’AFEV le 11 Mai 2013.

Light Graph [Initiation au light painting]

mené par Lucas Etiévant et Bastien Salanson, artistes visuels

avec 6 jeunes de 12 à 13 ans

avec l’aide du Centre Culturel Consolat Mirabeau pour le prêt salle

en partenariat avec le Centre social Saint Louis Campagne Lévêque

2012

Ligne 70

Ligne 70 ©François Moura

par Elsa Vanzande et Jérémy Garniaux, géographe

avec une classe de seconde professionnelle

en partenariat avec le Lycée Professionnel La Calade

 

La ligne de bus 70 Canebière – Bourse / Lycée Saint Exupéry lie

le centre-ville de Marseille aux quartiers Nord. 

Par le biais d’explorations urbaines, de captations sonores et

de travaux d’écriture, le groupe étudie la géographie

particulière de ce trajet symbolique. 

 

>>> Découvrez ici le montage sonore réalisé autour de la Ligne 70 <<<

" Je" de construction

artistes associés Alain Arraez et Olivier Achez, plasticiens constructeurs

en partenariat avec le Centre social de Lamartine

Avec la complicité de la CUM

L’atelier propose à des adolescent.e.s d’imaginer et produire des modes de constructions alternatifs, écologiques, économiques et poétiques…

Les cabanons

écrit et mené par Christophe Blancard et Adelin Schweitzer

avec 8 jeunes de 11 à 14 ans

en partenariat avec le Centre social des Musardises

Atelier de construction sur le thème du cabanon : cabanes, passerelles, terrasses, points de vue… sur le site de la cité des arts de la rue.

Le cabanon étant le parfait prototype d’un module à habiter, le groupe a été invité à penser l’espace différemment, à inventer des assemblages de matériaux de récupération à partir de divers déchets de constructions en rénovation (tôles ondulées, isolants, chutes de bois, cornières métalliques…) prétextes à de nouvelles expérimentations et modélisations plastiques à mi-chemin entre sculptures et architecture improbable.

Light graph

écrit et mené par Adelin Schweitzer

en partenariat avec le Centre social Les Musardises

Renouvelé cette année, l’atelier Light Painting (peinture de lumière) a proposé à un groupe de jeunes de créer des tableaux lumineux éphémères en s’inspirant des techniques du graff et du mouvement du corps dans l’espace à travers une approche de nouvelles techniques artistiques liées aux multimédia.

Food art - L'oeuvre est comestible !

écrit et mené par Laetitia Conti

avec 4 mères et 4 enfants

en partenariat avec le Centre social Saint Louis Campagne Lévêque

En continuité de l’atelier de création collective mené en 2011 autour de l’œuvre de Klimt, Laetitia Conti a une nouvelle fois axé son travail sur les aliments mais cette fois ci en proposant la création d’une œuvre collective non seulement comestible mais également délicieuse ! Les participant.e.s ont été sensibilisés aux additifs alimentaires.

Les découvertes vont des techniques anciennes de fabrication de la couleur (extraction des jus de végétaux et fabrication de peintures naturelles) à la réalisation d’une maquette du projet à l’échelle 1 (peinture sur papier).

Environ 60 habitant.e.s de la cité Campagne Lévêque ont dégusté l’œuvre réalisée dans la cuisine du centre social avec la complicité de ses salariés.

Cirque chromatic

écrit et mené par Marie-Lucie Poulain et Dominique Canal

avec 9 habitantes de la cité des Aygalades (mère, grand-mère, enfants et adolescentes)

avec la complicité de R’iposte15, association de locataires des Aygalades

Transformation d’une œuvre de deux dimensions en trois dimensions comme un voyage dans le rêve, à l’intérieur de sa propre création grâce à la fabrication d’une structure en rotin et le travail de la couleur et du collage.

2011

L’atelier est dans la cuisine… - L’œuvre éphémère

écrit et mené par l’artiste Laetitia Conti 

en partenariat avec le Centre social Saint Louis Campagne Lévêque – secteur enfance famille

Jusqu’au milieu du 19ème, la peinture ne sortait pas des tubes, l’artiste, le « maître » avait un apprenti qui broyait ses pigments et fabriquait ses peintures. Fabriquer ses propres matériaux de la couleur est déjà un acte de création en soi. – Laetitia Conti

Chacun.e des participant.e.s a produit une œuvre individuelle pour finalement créer une œuvre collective s’inspirant d’un détail du tableau Le baiser de Gustav Klimt en la réinterprétant par une œuvre de 2,50 m x 1,50 m.

L’atelier est dans la cuisine… - L’œuvre métabolique

écrit et mené par l’artiste Laetitia Conti 

avec des élèves de 5ème SEGPA (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté)

en partenariat avec le Collège Jean Moulin

Les classes SEGPA rassemblent des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes. Les élèves reçoivent ici les bases d’un apprentissage préprofessionnel dans les métiers du bâtiment, de la ferronnerie/serrurerie, de la restauration et du sanitaire et social.

Pour Laetitia Conti, fabriquer ses propres matériaux de la couleur et ses peintures est déjà un acte de création en soi. L’atelier étalé sur 12 semaines avec la collaboration de l’enseignant référent Ollivier Favet a abordé les diverses techniques anciennes de fabrication de pigments, de colorants et de peintures naturelles.

Les élèves se sont approprié la technique propre à l’artiste intervenante (coulées de peinture acétate sur plastique) et ont produit ainsi des œuvres individuelles (avec des matériaux majoritairement organiques, et peintures qu’ils auront fabriquées, etc.). Chaque œuvre singulière est devenue un élément de l’œuvre collective : un excellent moyen de valoriser les différentes notions techniques et artistiques acquises individuellement durant les ateliers et de les réinvestir dans la production d’une œuvre commune valorisée lors de l’exposition au collège.

 

À l’occasion du vernissage de l’exposition au Collège Jean Moulin le 31 mai, un buffet a été réalisé par les classes option Restauration.

Sculpte - Art Quarium

écrit et mené par Christophe Blancard et Adelin Schweitzer, artistes plasticiens constructeurs

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

Création de sculptures mécanisées représentant la faune marine, à partir de matériaux de récupération (chutes de métal, séries de pièces en tous genre, outils en acier, ferraille issue des déchetteries industrielles, machines démantelées, pièces de voiture, de vélo…). 

Initiation aux différents outils : utilisation d’une meuleuse d’angle, perceuse et appareil à souder.

Light painting [Multimédia]

écrit et mené par Adelin Schweitzer assisté de Lucas Etiévant

en partenariat avec le Centre SOS Corniche

avec la complicité de Cosmos Kolej – La Gare Franche

Le light painting ( « peinture de lumière ») est une technique de prise de vue photographique qui consiste pendant un temps d’exposition long dans un environnement sombre à faire bouger une source de lumière ou l’appareil photo lui-même. La photographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses dues soit à l’exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés.

La Tribu Plastik [Arts plastiques]

écrit et mené par Fred Parison et Alain Arraez

avec 10 enfants de 7 à 9 ans

en partenariat avec le Centre social L’Olivier Bleu

Invention d’une tribu imaginaire, principalement à travers la création de masques. La particularité du projet est d’utiliser uniquement des objets de récupération en plastique coloré et de détourner ces objets de leurs utilisations premières. Les masques ont été présentés dans le cadre d’une installation plastique à Lézarap’art à l’issue de la semaine d’atelier.

Journal mural

écrit et mené par Estelle Charles – écriture, Richard Martelle – graphisme et sérigraphie et Fabienne Rouet ‐ sérigraphie

avec 8 jeunes

en partenariat avec l’École de la 2ème chance (E2C)

Travail sur des mots à afficher, à lire, à dire, à mettre en forme et à voir dans et en dehors de l’École de la 2ème Chance partenaire du projet.

Les élèves ont travaillé sur la prise de parole en public, la transformation de cette parole à travers l’écriture, et sa transmission ou diffusion sous un format particulier. Réalisation d’une série d’affiches écrites, composées et affichées par l’ensemble des jeunes impliqué.e.s dans l’atelier. Il s’agit pour les participant.e.s de s’exprimer sur leur propre réalité.

2010

La Collection timbrée [Art postal]

écrit par Lézarap’art et mené par Marie-Lucie Poulain, peintre,

Caroline Selig, plasticienne, Olivier Rebuffat, photographe,

Do Benracassa et Jean-Noël Laszlo, mail artistes

en partenariat avec les écoles élémentaires La VisteBousquet,

Les Aygalades (Marseille 15ème)

Albert Bayet (Gardanne)

et l’ITEP* Saint-Yves (Aix-en-Provence)

*Institut thérapeutique éducatif et pédagogique

Dans le cadre de cette rencontre postale entre des enfants des quartiers Nord de Marseille et d’autres villes du territoire, les participant.e.s on créé pour chacun.e de leur.s correspondant.e.s trois cartes-objets autour des thématiques : Ma ville, ses couleurs, ses matières, son architecture / Ma région : sa nature, son environnement, ses senteurs / Mon autoportrait.

Le « mail-art » ou « art postal » est cette idée devenue publique, diffusée hors de son circuit originel de l’art d’avant-garde. Une œuvre se nomme « mail-art » si elle est véhiculée par La Poste, oblitérée, affranchie, adressée à un destinataire et comporte l’adresse de l’expéditeur.  

C’est une production de 300 objets postaux qui a été réalisée et exposée à la Maison du Peuple de Gardanne du 7 au 11 juin 2010 dans le cadre de l’exposition « l’Enfance de l’art ».

Ombres [Objets animés]

écrit et mené par Fred Parison et Adelin Schweitzer

en partenariat et co-écriture avec la classe BTS Communication visuelle du Lycée Saint Exupéry

Comme point de départ : le jeu de l’ombre et de la lumière, le bricolage (avec les questions du détournement d’objets et de l’objet de récupération) et le mouvement (manipulation, mécanique, motorisation).

Comme autre point de départ : une histoire, une narration, un déroulement.

De là, on imagine une série de quatre « tableaux » mettant en scène le jeu de l’ombre et de la lumière en s’appuyant sur une petite narration commune, avec le souhait de faire de ces « petits théâtres » un objet de monstration, et donc d’imaginer un dispositif, une scénographie autonome pouvant prendre place dans n’importe quel environnement définissant la place de la lumière, des écrans et du spectateur.

Un travail autour de l’ombre en mouvement, de l’ombre portée, des transparences, des assemblages, de la mécanique. Un travail sur l’espace, sur le dispositif, à mi-chemin entre les arts plastique et les arts du spectacle.  

Cub(us) [Gravure]

écrit et mené par Noémie Privat et Mathieu Audejean

en partenariat et co-écriture avec le Centre social Les Bourrely

Il s’agit de récolter des archives photographiques et des témoignages sur le centre social pour travailler ensemble autour de ses 20 ans. Que représente ce lieu pour les personnes qui y passent, ou qui y sont passées ? L’idée principale est de créer des boîtes magiques, cubes à facettes translucides, espèces de robots mobiles qui transportent des images : dessins gravés, découpages, couleurs. Ces sculptures sont faites de matériaux gravés, qui grâce à la lumière contenue à l’intérieur sont visibles et se projettent dans l’espace extérieur, comme des « lanternes magiques ».

Journal mural

écrit et mené par Estelle Charles – écriture et jeu, Richard Martelle – graphisme et sérigraphie et Fabienne Rouet – sérigraphie

en partenariat avec l’École de la 2ème chance

Les adolescent.e.s ont travaillé cette année le thème du rapport amoureux. L’intérêt de cet atelier repose à la fois sur la forme de la «chose écrite» et son rapport à l’espace public. Au final, une affiche par personne a été imprimée et affichée. Chacun a eu la responsabilité de la création de son affiche.  

Par (nos) chemins [Arts plastiques]

écrit et mené par Marie-Lucie Poulain, plasticienne

en partenariat avec le Centre social Les Musardises

dans le cadre du CLAS – Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité

Cet atelier propose aux femmes de raconter à leurs filles plastiquement, picturalement, le long cheminement, le voyage de leur vie, avant et après la naissance, la rencontre, les trajectoires, l’homme, le fils, le frère, le mari, le pays d’origine… dans un moment intime de partage, où la fille (ou petite-fille) répond par ses rêves et envies d’avenir.

Ce projet d’atelier touche à du profondément intime ; il s’est construit au fur et à mesure du temps, selon le choix de montrer ou de cacher, de dire ou de taire.

C’est à plus de 50 ans, avec 30 ans de travail de plasticienne dans l’éphémère, le multiple, le minimal et le grandiose, que je me questionne, simplement en tant que fille, mère et grand-mère sur la transmission et la place de l’art dans cette transmission. Ce projet veut parler de passage, de mémoire (vivante et métissée), d’écoute, d’amour filial. Il me semble que travailler durant tant d’années dans les cités, les quartiers, banlieues, là où le matriarcat est tellement présent, m’a rendu plus que sensible à la relation mère-fille et à la parole donnée, transmise. – Marie-Lucie Poulain 

Sculpte - Espèces menacées

mené par Adelin Schweitzer et Christophe Blancard, artistes plasticiens constructeurs.

avec un groupe de 7 garçons et filles.

en partenariat avec le Centre social Les Bourrely

Bidules #2 - du cirque, des machins et machines [Scénographie]

écrit et mené par Adelin Schweitzer, plasticien et  Alain Arraez, constructeur scénographe

avec la classe de 3ème SEGPA du Collège Jean Moulin – Karwan (Cité des Arts de La Rue)

et la classe de 5ème CIRQUE – Le théâtre du Merlan (dans le cadre du réseau Outil Commun)   

Suite au succès de l’atelier Bidules #1 mené en 2009 et dans la continuité de collaboration entre Lézarap’art et le Collège Jean Moulin, il a été proposé aux classes de 3ème SEGPA Ferronnerie/maçonnerie et à leurs professeurs de construire la scénographie du spectacle de fin d’année de la classe de 5ème CIRQUE (classe partenaire de Karwan).

Ce projet a articulé la construction d’éléments techniques à la réalisation d’éléments scénographiques atypiques : machineries de spectacle, accessoires et/ou éléments de décors. Ont été ainsi mises au travail à la fois des notions techniques et professionnelles liées la construction, et au processus de création artistique.  

Rétrospective - Ateliers de pratiques amateurs